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Formateur : Gérard Potier

Mettre en route l’imaginaire

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PLUS D’INFO :
Tél : 03 84 29 31 16
Tél. depuis l’étranger : 00 33 384 29 31 16

Mettre en route l’imaginaire pour raconter. Écouter les autres voix. Écrire son oralité. Chercher la parole poétique.
A partir de supports photographiques, écrire une histoire, des histoires, amenant les participants à raconter.

Une petite semaine pour chercher, jouer, expérimenter tous les possibles de l’oralité et raconter ensemble des histoires entendues, inventées…

Plusieurs travaux seront proposés (Liste non exhaustive)

1) Chacun amène une photo personnelle... ou pas, servant de support de discussion, d’échange entre tous, par groupe de 1 à 3 personnes.
Restitution du travail d’écoute.

2) Travail d’écriture individuelle avec quelques contraintes données.

3) A partir d’une photo unique chacun sera amené à dire, écrire, ce qu’elle évoque, ce qu’elle permet d’imaginer (histoire des gens sur la photo, ce qui les as amenés là, d’où viennent)-ils, etc. Le but est d’inventer un récit, une légende peut-être, une explication etc...

4) Restitution au groupe de tous les récits.

- Public : adultes, conteurs débutants ou confirmés
- Nombre de participants : 12 maximum
- Durée : 2 jours minimum

Gérard Potier, formateur

Gérard Potier naît prématurément en Vendée un jour de marché en 1960, à cause d’une panne de mobylette de sa mère partie à la ville chercher une bouteille de gaz.
Elle dut finir le chemin à pied. En ce temps-là on n’appelait pas son homme pour tout et rien. On se débrouillait.
A sa naissance, on lui donne le prénom de son père comme si un traumatisme ne suffisait pas. Très vite sa mère décide de le surnommer le p’tit Gérard,
car dit elle quand j’en appelle un c’est jamais le bon qui répond.

L’été de ses 15 ans, premier boulot. Ramasseur de suif à l’abattoir municipal. Ses copains sont serveurs sur la côte, alors forcément pour séduire les filles…
le p’tit Gérard va prendre du retard.
Première paye, premier compte en banque et premier découvert. Son père vient d’acheter un nouveau tracteur et la banque a confondu les deux prénoms et les deux comptes.

En 1978, il intègre une troupe d’art et tradition populaire.
A son éducation « catholique » s’ajoute la joyeuse éducation populaire.
Mais le jour où le facteur apporte le journal de « la Vendée laïque » à la maison, ses parents sont persuadés qu’il vient d’entrer au parti communiste !

Durant les années qui vont suivre il apprend, le chant, la danse et fait du collectage d’histoires. Il participe à la création du festival "La roche aux contes" (85). Il y présentera ses premiers spectacles, "Brin d’amour" en 1988, "Carnaval" en 1989 et "Narcisse" en 1990.

En 1993, c’est le spectacle "Beaux et Courageux" qui va l’imposer sur la scène hexagonale et internationale. Parallèlement, il entreprend une formation théâtrale hors de toute école mais nourrie de rencontres déterminantes.

Récit, conte, comédie, théâtre ? Peu importe.
Ici les histoires tentent d’arrêter le temps pour nous regarder vivre,
enfin, elles font ce qu’elles peuvent.

Créateur insatiable, Gérard Potier montera de nombreux spectacles :
- "Une vie de Gérard en Occident" adapté du roman de Francois Beaune et mise par Léna Paugam à la scène nationale du Moulin du Roc a Niort (2018)
- il crée le spectacle "Hôtel Garni" à la Scène Nationale de La Roche-sur-Yon (2016)
- il joue dans "Ca Ira (1) Fin de Louis" de Joël Pommerat (2015)
- il écrit "Mildiou, l’enfant du champ de patates", toujours accompagné à l’accordéon par Gérard Baraton (2011)
- il crée "Bêtes de scène" mise en scène Charlotte Nessi (2010)
- il adapte avec Nicole Turpin une correspondance de Gaston Chaissac : "36000 lettres de Gaston Chaissac" accompagné à l’accordéon par Maryse Roux (2009)
- il travaille aussi avec Jean-François Le Garrec pour "Le mariage de Figaro" (2008) et avec Chantal Morel pour "Les possédés" (2009)
- il reçoit un prix de la DMDTS pour "S’il pleut vous ramasserez mon linge" coécrit avec le romancier Philippe Raulet (2006) qui deviendra un spectacle en 2008
- il crée "Pas Bouger le chien" accompagné à l’accordéon par Gérard Baraton (2004)
- Claude Aufaure le met en scène dans "Ce père que j’aimais malgré tout" (2003)
- il joue dans "Mythomanies" avec Alain Legoff, Michel Hindenoch et Pepito Matéo (2000)
- il écrit "Premières Moissons", mis en scène par Jean-Louis Cousseau (2000)
- il coécrit et joue "La montagne verte" avec Yannick Jaulin (1990)